L’Institut d’art philosophique et invisuel (IAPI) a été fondé en mars 2024 par Roxane Vidalon.
L’IAPI est un espace de recherche, de transmission et d’expérimentation dédié à l’art philosophique et invisuel.
L’IAPI a pour mission de rassembler un corps éclectique et varié d’artistes, chercheurs, théoriciens, praticiens de toute discipline, susceptible de nourrir la recherche en art et en philosophie, de transmettre à un large public les contenus et notions issues de ces recherches, d’expérimenter et de promouvoir l’art philosophique et invisuel comme une nouvelle forme d’art.
L’IAPI est une association de loi 1901 à but non lucratif dont le siège social est situé en Haute-Garonne (31), France.
L’IAPI est une communauté à géométrie et à géographie variable de chercheurs, un lieu de rassemblement artistique et intellectuel qui ne se limite pas à un espace physique déterminé. La dématérialisation est une réponse à des contraintes y compris économiques.
Les espaces proposés par l’IAPI sont bien réels mais dématérialisés.
L’art philosophique et invisuel a pour objectif de définir un socle philosophique et théorique pour l’art invisuel et de rechercher le principe initial d’un art radicalement autonome.
L’art est affecté par les arts visuels et le spectacle vivant, l’art invisuel tente d’extirper l’art de toutes ces formes pré digérées mais, même au sein des réflexions qui touchent l’art invisuel, l’abandon des concepts reste difficile, la production, la forme, la sensation, si immatérielles et évanescentes soient-elles, restent chevillées à la pratique artistique. L’incertitude et l’imprévisibilité qui sont constitutives de l’art invisuel, doivent devenir familières et non plus inquiétantes pour tout un chacun.
L’Art Philosophique et Invisuel est le moyen de sauver l’Art du monde de l’art, de trouver son principe pour lui donner toute sa puissance autonome et qu’il prenne sa place dans la Vie et dans la vie de chacun, pas seulement des artistes, ni dans la vie des agents du monde de l’art, de la culture et des milieux intellectuels et élitistes. Cet art inaccessible n’est pas l’Art. L’art auquel nous avons accès via les arts visuels et vivants est grimé, faussé, altéré par des codes institutionnels, marchands et esthétiques qui le dissimulent sans cesse à sa vraie nature et aux regards. Il s’agit alors de « faire les bordures de l’art », afin de contourner l’obstacle conceptuel et institutionnel que représente l’art visuel, pour pouvoir mieux occuper un espace qui reste plus facilement abordable pour l’art invisuel.
Chaque individu est, dans sa vie, en quête d’une certaine forme de Vérité. L’Art Philosophique et Invisuel propose de faire de cette quête sa pratique tout en précisant qu’il y a de grandes chances qu’aucune Vérité ne soit découverte ou atteinte. Ce qui demeurera cependant, au détriment d’une œuvre ou d’un objet, sera le chemin parcouru, les surprises, les trouvailles, les révélations et les incertitudes, l’antifragilité de l’art et de chacun en somme.
En résumé, l’Art Philosophique et Invisuel propose de prêter attention à l’inconnu, à l’incertain et à l’imprévisible d’un art radicalement autonome en partant à la découverte des singularités de chacun de manière indifférenciée. Et c’est une exploration à laquelle chacun et chacune peut se prêter.