Au croisement de l’allégorie alchimique, du travail sur le chemin d’individuation et de singularisation, du rose comme couleur illusoire, du Grand Œuvre et de mes recherches sur la symbolique en art, en philosophie et en psychanalyse j’ai élaboré une méthode initiatique que j’ai nommé l’Œufre (néologisme Œuvre + œuf) au Rose. Quête initiatique à la recherche de sa singularité et des méandres du principe de l’art.
Ce que j’appelle Œufre au Rose permet au public d’enclencher un processus actif imaginal avec moi. Apercevoir quelque chose qui, physiquement, en tant que particules, atomes ou matérialité, n’existe pas dans notre perception de la réalité, comme c’est le cas de la couleur rose, le redécouvrir autrement que par la visualité commune.
Ce processus de pensée a donc pour objectif de mener à une dissolution de la matérialité objectale de l’œuvre d’art au profit d’une quête, d’une expérience esthétique comme expérience de la Connaissance.
L’Œufre au Rose est la proposition d’une expérience sensible intime, interne, qui ne passe pas par le visuel. Une quête qui est une exploration, comme si l’on partait à la découverte d’un nouvel art. Une exploration du ciel des Idées, ou bien des Eaux matricielles et abyssales de notre imagination, de notre inconscient. Concrètement, cela peut s’apparenter à une méditation, visualisation ou prise de conscience, même si elle peut avoir lieu à retardement.
Il s’agit finalement d’ « essayer sans essayer » de vivre l’art sans images préconçues ou pré programmées afin de comprendre la matière suite au travail de rectification alchimique, en un réalignement entre le réel et notre monde imaginal. Et de considérer que la pensée EST art.
Pour poursuivre sur l’Œufre au Rose, voir l’article Revue de Paris du 18 février 2024, n°54 : L’Œufre au Rose | Revue de Paris
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